Écrire un texte en fichier html n'est pas difficile pour l'internaute qui sait taper sur un clavier. Un simple traitement de texte comme Notepad (Bloc Notes) ou Wordpad suffit amplement. Toutefois, il faudra mettre un peu la main à la pâte, autrement dit écrire soi-même du code. Rassurez-vous, cette action n'est pas nécessaire quand on utilise les programmes d'édition modernes tels que ceux déjà passés en revue (cf. fiche 7creer) .
Certaines directives sont indispensables et doivent se suivre à la lettre, pardon à l'octet pour reprendre le langage des connaisseurs.

• La base est constituée d'un logiciel de traitement de textes en fichier texte qui possède une extension en *.txt par conséquent, amplement suffisant pour une première écriture . Il est plus que souhaitable de posséder un programme de traitement de textes lors de ses incursions sur la toile mondiale. En effet, il est alors facile de noter à la volée les informations, quitte par la suite à les recopier [procédé du copier/coller bien connu, touches CTRL + C puis CTRL + V] dans un fichier en html . Les plus célèbres se trouvent dans Windows (Notepad ou Bloc-Notes, Wordpad) mais EditPad, Note Plus se glissent dans la barre des tâches, en étant plus maniables. (1)

• Faire attention dans le code source aux balises et chevrons marquant le début <…> et la fin </…> : (2)

• Nous aurons affaire à un fichier spécial qui possède une extension en *.htm ou bien en *.html montrant l'origine d'un travail typique sur le web . (3)

• Les fichiers d'installation ont le libellé <setup.exe> , <install.exe> ou <instal.exe> permettant une installation automatique de logiciels sur le disque dur ; soyez sans inquiétude, vous choisirez le répertoire d'installation au moment voulu, ce que l'on vous conseille vivement . (4)

• Un ÉDITEUR est nécessaire pour créer plus aisément de tels fichiers mais un NAVIGATEUR est obligatoire pour visualiser ces fichiers : Netscape (en perte de vitesse), IExplorer, Opéra.ou bien Mozilla Firefox, Safari, Chrome. (5)

Il faut réfléchir à son organigramme, c'est à dire à l'enchaînement des documents : textes, images, sons, tableaux importants, récapitulatifs fondamentaux, liaisons indispensables … et leur hiérarchie dans les pages. (6)

On évitera les cadres ou frames, qui prennent beaucoup de place et dans la majorité des cas sont bien encombrants dans la vision d'un écran. Préférer les menus en début et fin d'écran, voire en cours de route, signalés par une flèche ou une icône. (7)

• Garder tout au long de ses pages la même symbolique, une charte graphique en somme ; expliquons nous : les petites icônes doivent faciliter le chemin de l'internaute à travers le site qu'il visite. Donc, il faut que les dessins, schémas ou figurines soient absolument identiques tout au long des pages, aient constamment la même signification où que l'on se trouve ! (8) Ainsi :

• La couleur joue aussi un très grand rôle mais elle agrémente la lecture, attire l'attention, accroît la convivialité et en conséquence doit demeurer assez douce ; éviter une agressivité trop grande ou bien un choix trop pénible :
  - le fond clair demande une écriture foncée, l'arrière plan foncé exige un texte clair
  - rien n'est plus exaspérant qu'un document illisible ou peu visible !!! (9)

• Ne pas oublier les nouvelles versions de Word qui comprennent un module en html, sauvegardant à la demande un document *.doc en *.rtf ou en *.html . Quelques rectifications sont bien entendu à opérer par la suite mais l'ensemble, notamment les dessins et graphiques, est bien rendu en fichier web, et nous facilite la tâche. Il en est de même avec Publisher mais cette fois-ci l'opération est en général moins concluante. Des logiciels transforment un tel fichier directement en html, combinaison pratique s'il en est.
  Il en est ainsi du fichier en *.pdf si pratique sur la toile. Le logiciel Acrobat Reader est gratuit et permet de lire de tels fichiers. PdfCreator, lui, les crée et les remanie à discrétion.  (10)

• Quant au texte écrit, le problème reste le choix de la police. Se souvenir d'un seul critère d'importance : la toile est mondiale, tout le monde le sait, mais beaucoup ignorent que l'internaute ne possède pas toujours toutes les polices d'écriture dans sa machine, il ne pourra pas lire les pages écrites avec une police peu connue ou trop particulière. Nous conseillons de n'utiliser que les polices les plus répandues de par le monde informatique . Faites attention aux diverses langues utilisées : ARIAL, TIMES NEW ROMAN, COURRIER, MS SANS SERIF, VERDANA.  Les polices plus marquées internet comme 'webdings, wingdings, symbol' ne sont pas à exclure mais doivent rester bien définies à certains endroits et surtout signalées à l'internaute ; les navigateurs IExplorer les lit sans ennui mais Mozilla, voire Safari éprouvent quelque difficulté, pour ne citer qu'une petite divergence entre les grands navigateurs du marché . La première page peut atteindre 40 Ko mais les suivantes ne devraient pas dépasser les 50 Ko sur la toile.  Créer une page d'accueil sur son site est fortement recommandé !  (11)

• Un lien correct transforme le curseur de la souris en une main , sinon rien ne se passe au passage de votre animal ! En règle générale, l'élément hyperlien est souligné et de couleur bleue . Le signet – annoncé par un dièse # dans le code source – montre l'emplacement du lien dans la page . Lire l'onglet HTML dans les logiciels éditeurs pour se rendre compte du codage. Il est souhaitable de glisser la souris avant de cliquer, afin de vérifier si une "infobulle" ne se trouve pas à la suite, comme petite information ponctuelle.  (12)

le fichier de départ est imposé, c'est la page de présentation du site, auquel tous les liens seront rattachés ; ce fichier spécial - connu aussi sous l'appellation de 'page d'accueil' - avec l'extension en *.htm est souvent nommé par tradition :

Il convient de repérer un tel fichier, qui donne toujours le départ du travail, surtout si le CD ou DVD se trouve en lecture automatique, auquel cas seule la version en <index.htm> est autorisée et prise en compte de manière automatique (connu sous le nom de "autorun") ! (13)

Les fichiers de mise en route des logiciels suivent la même procédure (14)

 Un point important et non des moindres, est l'utilisation de touches de raccourcis : elles accélèrent la procédure, économisent du temps et évitent la fatigue du poignet, soumis à rude épreuve ! Allez faire un tour sur le fichier dédié à cet usage. (15)

 Quand il faudra copier un fichier à l'extension différente le programme vous demandera le choix du répertoire et vous le lui indiquerez  comme suit :
 prenez la seconde solution pour choisir un peu plus tard où et comment . (17)

   Quant à l'impression du document  web, reportez vous au fichier explicatif ci-contre   .  (18)

Pour terminer, n'oubliez pas surtout de sauvegarder (enregistrer) votre travail après chaque opération de fichier dans votre éditeur de pages html, sinon vos rectifications ne seraient pas prises en compte et donc n'apparaîtraient pas à l'écran . Une action de 'Mise à jour' ou 'Actualiser' est aussi la bienvenue dans votre navigateur. Agir souvent de la sorte, toutes les 5 minutes !  La sécurité est à ce prix !   (19)

Un programme client FTP est enfin obligatoire pour faire basculer votre travail, de votre disque dur sur le serveur qui héberge vos pages web . Filezilla est gratuit et opère très facilement. Totalcomm agit de même mais possède de nombreuses commodités.   (20)