COMMENT ÉLABORER UN CD-ROM/DVD ?
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Pour simplifier, CD signifie également DVD . Pour
créer un cédérom, il existe 2 possibilités :
soit le fabriquer
à l'aide d'un programme spécifique, un logiciel professionnel et donc coûteux
comme Mediator.
soit
utiliser le langage html et par conséquent créer le cédérom grâce aux pages web
que l'on constituera.
La
seconde solution semble la bonne pour notre œuvre pédagogique car elle permet
non seulement une grande économie – la dépense pour un logiciel onéreux est peu
probante – mais également une action didactique envers nos apprenants
internautes, parce qu'ils ont ainsi, eux aussi; la possibilité de dévoiler leur
créativité.
Penchons nous vers cette dernière solution et livrons à
notre public quelques suggestions.
Créer un CD-ROM exige 5 éléments à sa disposition :
I.
un graveur
de CD-ROM, qui souvent fait aussi office de lecteur de CD (posséder si possible
deux appareils pour chaque opération dédiée)
II. un CD-ROM vierge pour le gravage (on ne dit pas trop
‘gravure’ à ce propos !).
III.
un logiciel
de gravage, fourni en général avec le graveur de CD.
IV.
un disque
réservé à cet usage, ou du moins un répertoire dans son disque dur
uniquement consacré au travail de gravage (prévoir environ 3,00 Go)
V.
Les dossiers
de travail destinés à ce cédérom pédagogique.
Regardons
le détail de ces opérations en les passant en revue.
1. Il faut posséder bien
entendu un graveur de DVD/CD de
bonne facture, qui puisse résister aux allées et venues du disque et du laser,
sans trop d'incidents. Nous conseillons une marque connue comme HP ou Plextor.
Éviter le graveur-lecteur de DVD/CD en même temps car le mécanisme sera trop
sensible. Il faut penser à l'infernal va et vient du laser. Donc, posséder deux
appareils est mieux : un pour graver, un autre pour lire. À ce propos, le
graveur de DVD est maintenant couramment livré mais il convient de se confiner
au cédérom car il est moins important et plus adéquat pour notre ouvrage ;
le DVD est plutôt réservé à la vidéo et aux images en nombre. S’assurer par
conséquent que le graveur peut graver un CD.
2. Un cédérom vierge est nécessaire, cela va de soi, mais il faut penser
à se procurer un CD-ROM RW, la dernière lettre W indique que ce CD est
réinscriptible, autrement dit il peut se graver plusieurs fois de suite,
jusqu'à environ 3000 fois ! On peut voir venir. Toutefois, il facilite les
opérations car il offre un contrôle du gravage, puisque l'on peut refaire la
manipulation en cas d'oubli ou d'erreur manifeste. Idem pour le DVD.
Il existe 2 sortes de CD :
le CD-R non réinscriptible pour graver une seule fois, à contenance 650, 700 ou
800 Mo et le CD-RW réinscriptible seulement de 650-700 Mo ; le DVD
contient 4,7 Go ! [voir Ie Surfeur]
.
3. Pour effectuer un
gravage, un outil spécifique est nécessaire, le logiciel de gravage, pas nécessairement livré avec le graveur, et
là 3 programmes sont en lice : WinOn CD, Easy Creator et Nero (payants) ;
la version livrée avec un graveur neuf suffit amplement.
Chacun offre inconvénients et avantages mais nous retiendrons un seul élément
important : pouvoir configurer le "netburning", c'est à dire
reprendre le cours du gravage en cas d'interruption, panne de courant, incident
de matériel … bref, (comme pour le téléchargement de fichiers web avec Httrack)
cette particularité est bien pratique pour notre travail. Veillez à lire cette
instruction dans la fiche informative de l'appareil avant toute chose.
On y placera les répertoires
et fichiers destinés à la création du cédérom, et seulement à cette fin ! Ne
jamais mélanger les dossiers de travail ! D’ailleurs une clé USB fera fort bien l’affaire,
pourvu qu’elle soit assez grande (de 1 à 16 Go).
5. Quant à l'essentiel, le contenu pédagogique, il doit figurer en
bonne place. Nous précisons notre pensée.
La hiérarchie du CD a une
grande importance, on doit pouvoir se déplacer sans appréhension : n'oublions
pas qu'il est destiné au grand public, souvent peu au courant des nouvelles
technologies du multimédia.
Notre expérience nous a
poussé à élaborer plusieurs cédéroms, car un seul devenait insuffisant ou du
moins nous voulions configurer les CD pour qu'ils contiennent chacun au maximum
700 Mo, afin de graver éventuellement en CD-W dans l'éventualité d'une reprise
en main rapide. Un DVD résout maintenant tous les problèmes de contenance.
Abordons le détail des opérations. Notre répertoire
de base doit posséder une dénomination évidente dans notre ordinateur, par
exemple lecteur G:\CD-ROM ou bien H:\cederom, voire J:\DVD … le nom doit parler
très vite à notre mémoire.
Une fois le dossier choisi et dûment
répertorié, il convient d'organiser les répertoires à venir. Vous pouvez
regarder le CD-CYBERRAIL ou bien celui du CYBERNET créés par nos soins, non pas
tant comme modèle mais comme guide de départ ; à chacun de s'organiser en
conséquence.
Les divers chapitres seront évidents ; ne pas hésiter à multiplier les sous répertoires mais conserver bien correctement l'organisation interne de votre disque. Ainsi, pour reprendre notre propre expérience :
Deux fichiers révèlent une grande décision :
*.bat et *.inf . Ici, nous nous posons une seule question : rendons nous la
lecture du cédérom automatique ou non ? En d'autres termes, l'internaute place
son CD dans son lecteur puis que fait-il ? Il attend que le lecteur travaille
et lui montre le contenu du cd ou bien il doit en personne agir et lire ce cd.
Vous avez compris qu'il convient de laisser les deux pratiques au choix de
notre internaute et les fichiers "run" et "autorun" dans la
machine lui facilitent cette démarche.
Une autre façon de procéder
consiste à lui offrir une action unique : cliquer sur le fichier web si connu
avec l'extension *.htm ou *.html : ici
<cliquez.htm> . Notre internaute ne peut hésiter s'il ne voit que ce type
de fichier dans tout l'ensemble. D’ailleurs dans le cédérom personnalisé, il
pourra lire son propre nom, comme <dupont.html>.
L'autre fichier identique nommé cliquez1.htm sert à
lire le deuxième cédérom s'il existe, sinon un message d'erreur sera
confirmé :
Un conseil : regardez le
Cybernet/Surfeur
pour le détail des fichiers de commande.
Partons
du 1er répertoire, nous apercevons bien les différents sous-répertoires
qui sont au nombre de 4, un seul demeure important "clterray", il
comprend tous les logiciels mis à disposition. Les autres guident simplement le
lecteur dans le cédérom.
La commande de base "cliquez.htm"
entraîne <Lire/a_lire.htm>, laquelle offre <Cdrom/lisezmoi.htm>.
<A_LIRE> montre les différents sites web
de lecture alors que <LISEZMOI> donne le sommaire des documents offerts à
l'internaute. Ensuite il accède à <index/indexcd.htm> par l'hyperlien
OUTILS. Il peut à ce moment là faire son choix en toute liberté.
Vous constatez l'interactivité du cédérom et nous pensons
que c'est ici le grand interêt de ce média.
Images et textes adéquats
sont regroupés dans chaque répertoire. Il faut penser au chemin suivi par notre
internaute dans sa recherche.
Au tour maintenant de jeter un œil sur "clterray" . Il s'agit du contenu
global de ce cédérom, objet de l'ouvrage destiné au lecteur toujours à la
recherche d'outils utilitaires.
Nous observons le contenu de ce dossier . Les divers
répertoires contiennent à leur tour plusieurs programmes et le lecteur doit y
faire son choix. Le titre est assez explicite et chacun se sent libre de
copier-coller ces logiciels. Seul point noir, la grandeur du fichier.
Prenons comme exemple "graphisme".
Le choix n'est pas innocent, les logiciels de ce type sont toujours de gros
mangeurs d'octets !
Il y a des répertoires et des fichiers avec
extension *.zip ; ce sont des fichiers compressés qu'il faudra copier puis décompresser
dans un répertoire de son disque dur.
Pensez en conséquence à
préparer le terrain, créer des répertoires de transition, dénommés par exemple
"cop" ou "transfert" voire “copie”.
On le voit, il faut de toute nécessité
concevoir son site et évaluer les caractéristiques de son dossier général, en
un mot, venir en aide à l'internaute néophyte ou peu au courant, une
explication est absolument indispensable. Voilà la raison du fichier
<../CDROM/lisezmoi.htm> . Par
défaut, on le nomme toujours de la sorte, souvent “liesmich.htm” pour
l'allemand ou “readme.htm” pour l'anglais.
Pour notre part, nous avons
créé 3 fichiers distincts, dont l'extension seule diffère : *.txt,
*.doc, *.htm . vous avez compris qu'il s'agit du même fichier, lu comme texte,
document word ou élément web . Bien entendu, ce dernier aura nos faveurs car il
favorise précisément l'interactivité entre les pages web; il peut être lu par
tout le monde, puisque de nos jours un navigateur est toujours livré avec les
machines, il est en outre peu consommateur de place ! On peut aussi voir un tel
fichier sous le format *.mht spécialement livré sous Microsoft, qui permet en
un seul fichier d’avoir tous les éléments annexes : images, sons,
textes ; le seul ennui réside en la non transformation dudit fichier. De
nos jours c'est l'extension *.pdf qui se trouve généralisée sur la toile car un
tel fichier contient tous les éléments correspondants à lui tout seul, il
est lu par les programmes gratuits Acrobat Reader ou PdfViewer.
Par défaut, le navigateur lance le fichier
choisi en *.html/.htm sur le disque dur et il apparaît sur l'écran. Toutefois,
lors du téléchargement, un fichier arrive non pas en *.html/.htm mais en *.zip,
voire en *.exe ! Que faire alors ? Rien de plus simple : le copier car un
message s'inscrit à l'écran en ce sens, le rapatrier dans un dossier
"dédié" à ce genre d'action. Nous conseillons COP, TRANSFERT,
TELECHARG …. Vous n'aurez plus qu'à le décompresser, en se rappelant qu'un
<*.EXE> est exécutable, il se décompactera de façon transparente pour
l'utilisateur (voir plus loin) .
Par ailleurs un fichier
situé dans un site web doit impérativement se trouver en chemin relatif
et non absolu. Explication : le chemin pour atteindre ce fichier ne doit pas
suivre la voie là où il se trouve car l'emplacement varie selon les serveurs.
Non; il doit tout simplement offrir son chemin en accès relatif ; donc au lieu
de mettre comme exemple <c:\site_web\images\nature\fleur.gif> préférer
<../images/nature/fleur.gif> . De la sorte le serveur retrouvera la trace
de ce fichier partout où il se trouve, dans n'importe quelle situation.
Ajoutons cependant qu'un fichier .exe
est aussi fréquemment un auto-exécutable, c'est à dire qu'il s'exécute tout de
suite dès qu'on clique sur le fichier, mais comme il est compacté, il évite de
la sorte de posséder un décompacteur de style Winrar, PowerArchiver, ZipCentral
ou 7zip : c'est pratique et efficace. Dans le cédérom du cybernaute nous avons
eu recours à ce procédé fort souvent. Il est évident que le mini-logiciel est
exigé pour lire le document ainsi décompacté, que ce soit en *.doc, en *.rtf,
en *.txt … .
Le message ci-dessus
apparaît quand vous pouvez télécharger les fichiers avec une autre extension
que html :
*.doc, *.xls,
*.exe, *.zip, *.wks, *.rtf, *…
Nous conseillons de les
enregistrer (copier par défaut) dans le répertoire dédié afin de les retrouver
par la suite pour les répertorier à loisir . Se méfier de l'exécution immédiate
quand on en ignore sa provenance !
Nous parlerons maintenant d'un utilitaire
fondamental pour le créateur de pages web, donc de cédérom puisque l'on utilise
cette technique. TOTALCOMM est son
nom. Ce petit programme allège considérablement la tâche du surfeur, il dévoile
sur l'écran 2 disques à la fois, le disque dur et un autre : lecteur de
disquettes, de ZIP, de CD, un autre répertoire… bref, il permet la mise à jour
complète de machines, à fortiori celle des cédéroms. Ici nous abordons la
création du CD proprement dit, la procédure pratique de sélection de dossiers.
Ce logiciel a l'avantage de
se configurer pour justement "zipper" et "dézipper" sans
gêne, en fonction interne, si bien qu'il évite l'acquisition d'un compresseur
de données. Il change à la demande les "attributs" des fichiers :
date, extension, ordre … .En un mot, il devient l'indispensable compagnon du
webmestre dans ses tâches quotidiennes .
Remarquez cette possibilité
de créer des archives auto-extractibles, de
*.zip elles deviennent *.exe . Soulignons de même l'extraordinaire aisance de
ce petit programme : TotalComm permet le téléchargement de fichiers sur le
serveur pour votre site web, il a un client FTP intégré combien pratique !
Le principe demeure identique partout : le
graveur emmagasine dans un répertoire cache les données puis les grave par la
suite, ce qui nous permet de copier selon nos propres choix les répertoires et
fichiers situés à l'écran sur la droite (disque dur) vers la gauche (graveur),
soit du lecteur <C:\CD-ROM\cybernaute\> vers <F:\cdrom\> si la
lettre F est celle du graveur. Un copier-coller indique par la même occasion la
grandeur en octets de vos transferts et l'indicateur montre très vite la
saturation possible. Pour graver, il est recommandé vivement de suivre les
indications marquées sur la notice, le processus est semblable sur tous les
graveurs.
Durant cette phase ne pas utiliser l'ordinateur pour autre chose ! Le risque
d'erreur (et de coût !) est trop grand !
Sans doute peut-on ici opérer une comparaison,
car un CD-ROM sert fréquemment à la sauvegarde de données et rivalise avec un
lecteur ZIP ou une clé USB. La différence réside en la maniabilité du disque ZIP
(100-250 Mo) que l'on occupe comme sur une simple disquette HD ! La seule
contrainte est de posséder un lecteur ZIP ! L'on voit donc que le cédérom non
seulement contient beaucoup plus qu'un disque zip mais aussi ne peut se régler
comme lui : on grave un tout ou on ne grave pas ! Il est risqué de graver à la
commande, selon ses envies du moment, bien que cela soit en théorie dans le
domaine du possible. Par conséquent, graver un CD/DVD exige une mise en route
contraignante, rassembler les dossiers et les trier pour une mise en place
correcte, même si un cd réinscriptible facilite les opérations de mise en route
. Le lecteur ZIP en revanche est bien plus maniable. Quant à la clé USB
devenue à présent partie intégrante du dispositif multimédia, elle est non
seulement maniable à souhait mais également terriblement pratique dans le
transfert des données jusqu’à 36 Go et remplace avantageusement l’antique Zip.
Soulignons
le logiciel de gravage gratuit de chez Nero : http://www.pcastuces.com/logitheque/nero_gratuit.htm .
Cette barre de menus est
très instructive, on peut directement effectuer les commandes :
|
|
choisir la procédure---------------------graver le
cd |
Au final, le cédérom est gravé, prêt à la
lecture !
Dernier conseil : Attention à la vitesse de lecture de vos
lecteurs de CD ; pour un CD-RW gravé il faut un minimum de 12 x en vitesse de lecture
et avec un CD-R cela dépend parfois du lecteur lui-même. Surveiller la vitesse
de gravage supportée par le CD-ROM/DVD vierge, elle oscille de 1 x à 52 x selon
le graveur et le disque à graver !
– Surtout ne jamais
graver à grande vitesse ! Préférer du 10-12x pour le CD mais 4x pour un DVD !
Un tout dernier conseil,
voire une recommandation fondamentale :
sauvegardez vos données sur support annexe et non
sur le disque dur où se trouvent vos données !
Attention ! Ne pas oublier surtout la
"nétiquette", l'éthique du
net, les us et coutumes concernant le travail sur le réseau mondial, devoirs et
obligations sont à respecter — notamment les droits d'auteur en matière
musicale et graphique — pour que l'entente soit commune, et suivre les règles de
savoir vivre devient une obligation morale pour le surfeur responsable.
Consulter les textes officiels du Cybernet en cas de doute.
Jetons un regard sur la
technique du CD-ROM ; en d’autres termes, comment préparer le cédérom ou DVD
pour que l’internaute puisse le lire sans problèmes quand il clique sur l’icône
de son disque lecteur ?
Deux tactiques viennent à
l’esprit :
1. soit en lecture automatique, le cédérom/DVD est lu à peine introduit dans le
lecteur et l’internaute doit suivre la machine qui lui indique le fichier de
démarrage, <index.htm> on l’a constaté.
2. soit en lecture manuelle,
c’est l’internaute qui décide la lecture du CD/DVD.
Nous avons de toutes les façons 3 fichiers obligatoires de lecture pour un cédérom situés dans la racine du disque : <autorun.inf>, <autorun.exe> et <image.ico> ; ce dernier étant une icône avec l’extension *.ico obligatoire, afin de placer cette icône sur l’écran de lecture (bureau, navigateur) (voir plus haut à ce sujet).
Voici un récapitulatif :
Nous ne saurions trop
recommander de consulter les pages web du SURFEUR
dans le site du CYBERNET où l'on trouvera de nombreux trucs et astuces
concernant la fabrication de site internet et de cédérom.
N'hésitez pas à soumettre
vos suggestions
à son auteur. Merci bien d'avance .
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