COMMENT ÉLABORER UN CD-ROM ?
[1]
Pour créer un cédérom
pédagogique, il existe 2 possibilités :
³ Soit le fabriquer à l'aide d'un
programme spécifique, un logiciel professionnel et donc coûteux comme Mediator
par exemple ;
³ soit utiliser le langage
html et par conséquent créer le cédérom grâce aux pages web que l'on
constituera.
La seconde solution semble la bonne pour notre œuvre
pédagogique car elle permet non seulement une grande économie – la dépense pour
un logiciel onéreux est peu probante – mais également une action didactique
envers nos élèves, parce qu'ils ont ainsi, eux aussi; la possibilité de
dévoiler leur créativité.
Penchons nous vers cette dernière
solution et livrons à notre public quelques suggestions.
Créer un CD-ROM exige 5 éléments
à sa disposition :
I.
un graveur de CD-ROM, qui souvent fait aussi office de lecteur
de CD.
II. un CD-ROM vierge pour le gravage
(on ne dit pas trop gravure à ce propos !).
II.
un logiciel de gravage, fourni en général avec le graveur de CD.
III.
un disque réservé à cet usage, ou du moins un répertoire dans
son disque dur
uniquement
consacré au travail de gravage (prévoir environ 1,5 - 2,00 Go)
IV.
Les dossiers de travail destinés à ce cédérom pédagogique.
Regardons le détail de ces opérations en les passant
en revue.
Œ Il faut posséder bien
entendu un graveur de CD de bonne facture,
qui puisse résister aux allées et venues du disque et du laser, sans trop
d'incidents. Nous conseillons une marque connue comme HP ou Plextor. Éviter le
graveur-lecteur de DVD en même temps car le mécanisme sera trop sensible. Il
faut penser à l'infernal va et vient du laser.
Un cédérom vierge est nécessaire, cela va de soi, mais il faut penser
à se procurer un CD-ROM RW, la dernière lettre W indique que ce CD est
réinscriptible, autrement dit il peut se graver plusieurs fois de suite,
jusqu'à environ 3000 fois ! On peut voir venir. Toutefois, il facilite les
opérations car il offre un contrôle du gravage, puisque l'on peut refaire la
manipulation en cas d'oubli ou d'erreur manifeste.
Il
existe 3 sortes de CD : le CD-R non réinscriptible pour graver une seule fois,
à contenance 650, 700 ou 800 Mo et le CD-RW réinscriptible seulement de 650 Mo
[voir Infonet/surfeur] .
Ž Pour effectuer un gravage,
un outil spécifique est nécessaire, le logiciel
de gravage, pas nécessairement livré avec le graveur, et là 3 programmes
sont en lice : WinOn CD, Easy Creator et Nero Burning Rom .Chacun a
inconvénients et avantages mais nous retiendrons un seul élément important :
pouvoir configurer le "netburning", c'est à dire reprendre le cours
du gravage en cas d'interruption, panne de courant, incident de matériel …
bref, (comme pour le téléchargement de fichiers web avec Getright) cette
particularité est bien pratique pour notre travail. Veillez à lire cette
instruction dans la fiche informative de l'appareil avant toute chose.
L'action sera grandement
facilitée si vous possédez un disque dur
annexe (on dit esclave) réservé à cet usage. Attention, ce disque sera
uniquement consacré au gravage de CD et à rien d'autre ! Il faut compter sur
1,5 Go environ ; en effet, un CD contient au maximum 800 Mo (nous l'avons vu)
et une petite marge est salutaire.
On
y placera les répertoires et fichiers destinés à la création du cédérom, et
seulement à cette fin ! Ne jamais mélanger les dossiers de travail.
Quant à l'essentiel, le contenu pédagogique, il doit figurer en
bonne place. Nous précisons notre pensée.
La
hiérarchie du CD a une grande importance, on doit pouvoir se déplacer sans
appréhension : n'oublions pas qu'il est destiné aux enseignants, certains peu
au courant des nouvelles technologies du multimédia.
Notre
expérience nous a poussé à élaborer 4 cédéroms, car un seul devenait
insuffisant ou du moins nous voulions configurer les CD pour qu'ils contiennent
chacun au maximum 650 Mo, afin de graver éventuellement en CD-RW dans
l'éventualité d'une reprise en main rapide. Nous aurions pu – chaque collègue
est libre en la matière – graver un CD de 700 Mo mais il n'aurait pas pu être
regravé durant les phases de tests !
Abordons
le détail des opérations. Notre
répertoire de base doit posséder une dénomination évidente dans notre
ordinateur, par exemple lecteur G:\CD-ROM ou bien H:\cederom … le nom doit
parler très vite à notre mémoire.
³ Une fois le dossier choisi
et dûment répertorié, il convient d'organiser les répertoires à venir. Vous
pouvez regarder le CD-CLTERRAY ou bien celui du CYBERNAUTE créés par nos soins,
non pas tant comme modèle mais comme guide de départ ; à chacun de s'organiser
en conséquence.
Les divers chapitres seront
évidents, ne pas hésiter à multiplier les sous répertoires mais conserver bien
correctement l'organisation interne de votre disque. Ainsi, pour reprendre
notre propre expérience :
Tous
les autres répertoires sont destinés à guider le lecteur dans sa recherche
et donc se trouvent bien entendu dans la racine du disque : ici le grand
dossier “Cd-rom” .
³ Deux fichiers révèlent une
grande décision : *.bat et *.inf . Ici, nous nous posons une seule question :
rendons nous la lecture du cédérom automatique ou non ? En d'autres termes,
l'internaute place son CD dans son lecteur puis que fait-il ? Il attend que le
lecteur travaille et lui montre le contenu du cd ou bien il doit en personne
agir et lire ce cd. Vous avez compris qu'il convient de laisser les deux
pratiques au choix de notre collègue et les fichiers "run" et
"autorun" dans la machine lui facilitent cette démarche.
Une
autre façon de procéder consiste à lui offrir une action unique : cliquer sur
le fichier web si connu avec l'extension *.htm
ou *.html : ici <cliquez.htm> . Notre internaute ne peut hésiter s'il ne
voit que ce type de fichier dans tout l'ensemble.
L'autre
fichier identique nommé cliquez1.htm sert à lire le deuxième cédérom s'il
existe, sinon un message d'erreur – – sera confirmé. Un conseil : regardez <Cybernet/surfeur>
pour le détail des fichiers de commande.
³ Partons du 1er
répertoire, nous apercevons bien les différents sous-répertoires qui sont au
nombre de 4, un seul demeure important "clterray", il comprend tous
les logiciels mis à disposition. Les autres guident simplement le lecteur dans
le cédérom.
La commande de base "cliquez.htm"
entraîne "Lire/a_lire.htm", laquelle offre
"Cdrom/lisezmoi.htm".
A_LIRE montre les différents sites web de
lecture alors que LISEZMOI donne le sommaire des documents offerts à
l'enseignant. Ensuite il accède à "index/indexcd.htm" par l'hyperlien
OUTILS. Il peut à ce moment là faire son choix en toute liberté.
Vous constatez l'interactivité du
cédérom et nous pensons que c'est ici le grand interêt de ce média.
Images
et textes adéquats sont regroupés dans chaque répertoire. Il faut penser au
chemin suivi par notre internaute dans sa recherche.
³ Au tour maintenant de jeter
un œil sur "clterray" . Il
s'agit du contenu global de ce cédérom, objet de l'ouvrage destiné aux
enseignants toujours à la recherche d'outils utilitaires.
Nous observons le contenu de
ce dossier . Les divers répertoires contiennent à leur tour plusieurs
programmes et le lecteur doit y faire son choix. Le titre est assez explicite
et chacun se sent libre de copier-coller ses logiciels. Seul point noir, la
grandeur du fichier.
Prenons comme exemple "graphisme".
Le choix n'est pas innocent, les logiciels de ce type sont toujours de gros
mangeurs d'octets !
Il y a des répertoires et des fichiers avec
extension *.zip ; ce sont des fichiers compressés qu'il faudra copier puis
décompresser dans un répertoire de son disque dur.
Pensez
en conséquence à préparer le terrain, créer des répertoires de transition,
dénommés par exemple "cop" ou "transfert" …
³ On le voit, il faut de
toute nécessité concevoir son site et évaluer les caractéristiques de son
dossier général, en un mot, venir en aide à l'internaute néophyte ou peu au
courant, une explication est absolument indispensable. Voilà la raison du
fichier “C:\CD-ROM\cd-clterray\CDROM\lisezmoi.htm”
. Par défaut, on le nomme toujours de la sorte, souvent “liesmich.htm” pour
l'allemand ou “readme.htm” pour l'anglais.
Pour
notre part, nous avons créé 3 fichiers distincts, dont l'extension seule
diffère : *.txt, *.doc, *.htm ; vous avez compris qu'il s'agit du même
fichier, lu comme texte, document word ou élément web . Bien entendu, ce
dernier aura nos faveurs car il favorise précisément l'interactivité entre les
pages web; il peut être lu par tout le monde, puisque de nos jours un
navigateur est toujours livré avec les machines, il est en outre peu
consommateur de place, d’octets !
³ Par défaut, le navigateur
lance le fichier choisi en *.html sur le disque dur et il apparaît sur l'écran.
Toutefois, lors du téléchargement, un fichier arrive non pas en *.html mais en
*.zip, voire en *.exe ! Que faire alors ? Rien de plus simple : le copier car
un message s'inscrit à l'écran en ce sens, le rapatrier dans un dossier
"dédié" à ce genre d'action. Nous conseillons COP, TRANSFERT,
TELECHARG …. Vous n'aurez plus qu'à le décompresser, en se rappelant qu'un
“*.EXE” est exécutable, il se décompactera de façon transparente pour
l'utilisateur (voir plus loin) .
Par
ailleurs un fichier situé dans un site web doit impérativement se trouver en chemin
relatif et non absolu. Explication : le chemin pour atteindre ce fichier ne
doit pas suivre la voie là où il se trouve car l'emplacement varie selon les
serveurs. Non; il doit tout simplement offrir son chemin en accès relatif ;
donc au lieu de mettre comme exemple
<c:\site_web\images\nature\fleur.gif> préférer <fleur.gif> . De la
sorte le serveur retrouvera la trace de ce fichier partout où il se trouve,
dans n'importe quelle situation.
³ Ajoutons cependant qu'un fichier
*.exe est aussi fréquemment un auto-exécutable, c'est à dire qu'il
s'exécute tout de suite dès qu'on clique sur le fichier, mais comme il est
compacté, il évite de la sorte de posséder un décompacteur de style Winzip,
Winrar (payants),
PowerArchiver, ZipCentral ou 7Zip : c'est pratique et efficace. Dans le cd
cyberprof nous avons eu recours à ce procédé fort souvent. Il est évident que
le mini-logiciel est exigé pour lire le document ainsi décompacté, que ce soit
en *.doc, en *.rtf, en *.txt … .
Le
message ci-dessus apparaît quand vous pouvez télécharger les fichiers avec une
autre extension que htm/html :
*.doc, *.xls, *.exe, *.zip, *.wks, *.rtf, *…
Nous
conseillons de les enregistrer (copier par défaut) dans le répertoire dédié
afin de les retrouver par la suite pour les répertorier à loisir . Se méfier
de l'exécution immédiate quand on en ignore sa provenance !
³ Nous parlerons maintenant
d'un utilitaire fondamental pour le créateur de pages web, donc de cédérom
puisque l'on utilise cette technique. TOTALCOMM
est son nom, TotalCommander en réalité. Ce petit programme allège
considérablement la tâche du surfeur, il dévoile sur l'écran 2 disques à la
fois, le disque dur et un autre, lecteur de disquettes, de ZIP, de CD, un autre
répertoire… bref, il permet la mise à jour complète de machines, à fortiori
celle des cédéroms. Ici nous abordons la création du CD proprement dit, la
procédure pratique de sélection de dossiers. Ici nous voyons à gauche le disque
dur G:\ et à droite le disque dur C:\ .
Ce
logiciel a l'avantage de se configurer pour justement "zipper" et
"dézipper" sans gêne, en fonction interne, si bien qu'il évite
l'acquisition d'un compresseur de données. Il change à la demande les
"attributs" des fichiers : date, extension, ordre … .En un mot, il
devient l'indispensable compagnon du webmestre dans ses tâches quotidiennes .
Remarquez
cette possibilité de créer des archives auto-extractibles,
de *.zip elles deviennent *.exe . Soulignons de même l'extraordinaire aisance
de ce petit programme : TotalComm permet le téléchargement de fichiers sur le
serveur pour votre site web, il a un client FTP intégré combien pratique !
³ Le principe demeure
identique partout : le graveur emmagasine dans un répertoire cache les données
puis les grave par la suite, ce qui nous permet de copier selon nos propres
choix les répertoires et fichiers situés à l'écran sur la droite (disque dur) vers
la gauche (graveur), soit du lecteur C:\CD-ROM\cd-clterray\… vers
F:\cdrom\… si la lettre<F> est
celle du graveur. Un copier-coller indique par la même occasion la grandeur en
octets de vos transferts et l'indicateur montre très vite la saturation possible.
Pour graver, il est recommandé vivement de suivre les indications marquées sur
la notice, le processus est semblable sur tous les graveurs.
Durant cette phase ne pas utiliser l'ordinateur pour autre chose ! Le risque
d'erreur (et de coût !) est trop grand !
³ Sans doute peut-on ici
opérer une comparaison, car un CD-ROM sert fréquemment à la sauvegarde de
données et rivalise avec un lecteur ZIP ou un streamer de serveur. La
différence réside en la maniabilité du disque ZIP (100, 250 ou 750 Mo) que l'on
occupe comme sur une simple disquette HD de 1,45 Mo ! La seule contrainte est
de posséder un lecteur ZIP ! L'on voit donc que le cédérom non seulement
contient beaucoup plus qu'un disque zip mais aussi ne peut se régler comme lui
: on grave un tout ou on ne grave pas ! Il est risqué de graver à la commande,
selon ses envies du moment, bien que cela soit en théorie dans le domaine du
possible. Par conséquent, graver un CD exige une mise en route contraignante,
rassembler les dossiers et les trier pour une mise en place correcte, même si
un cd réinscriptible facilite les opérations de mise en route . Le lecteur ZIP
en revanche est bien plus maniable. De nos jours, une clé USB (125 Mo à 8
Go) grâce au port USB remplace avantageusement le disque ZIP et surtout se
connecte avec Windows XP sans aucun ennui.
Cette
barre de menus est très instructive : on peut directement effectuer les commandes,
entre autres :
Choisir la procédure graver le cd
³ Au final, le cédérom est
gravé, prêt à la lecture !
Dernier
conseil : Attention à la vitesse de lecture de vos lecteurs de CD ; pour
un CD-RW gravé il faut un minimum de 10 x en vitesse de lecture et avec un CD-R
cela dépend parfois du lecteur lui-même. Surveiller la vitesse de gravage
supportée par le CD-ROM vierge, elle oscille de 1 x à 52 x selon le graveur et
le disque à graver ! – Un tout dernier conseil, voire une recommandation fondamentale
: sauvegardez vos données !
³ Attention ! Ne
pas oublier surtout la "nétiquette",
l'éthique du net, les us et coutumes concernant le travail sur le réseau
mondial, devoirs et obligations sont à respecter — notamment les droits d'auteur
en matière musicale et graphique — pour que l'entente soit commune, et suivre
les règles de savoir vivre devient une obligation morale pour le surfeur
responsable.
Consulter
les textes officiels en cas de doute <Cybernet/officiels.htm>, voir
Nous
ne saurions trop recommander de consulter les pages web du SURFEUR dans “Cybernet” sur le cédérom, où l'on
trouvera de nombreux trucs et astuces concernant la fabrication du site web.
N'hésitez
pas à soumettre vos suggestions à son auteur
: merci bien d'avance .
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